Césarine de nuit
À l’aide de cordes et de lacets, de petites choses à peine visibles qu’on fixe à ses chevilles, on attache la merdeuse. Au lit. À l’anneau suspendu. Au mur de fin crépi et qui érafle assez. On la lie aux mangeoires, au râtelier très sobre afin qu’elle se remplisse. Vide sa soupe et voilà, vide sa soupe et voilà, Césarine en est pleine et Césarine récure. Plonge dans la Javel ses mains comme deux petits pieds. Mal à Césarine. Mal à l’ange aux entrailles, et mal à l’autre enfouie, son enfance.
Fiche
- Visuel
- Année
- 2012
- Édition
- Cheyne