et Tchèque et Mat

Fiche

Année
2015

Extrait

Tous les jours après son dur labeur de guichetier à l’état-civil, Manolo entrait dans le Café des Abattoirs avec son bulletin de tiercé en main et en criant « ça y est, j’ai gagné le gros lot ! ». Tous les jours, il s’écriait « ça y est je vais pouvoir me payer une Ferrari ! ». Après vérification dans le journal hippique, Manolo lançait, comme chaque jour, imperturbablement « Bon, demain, c’est sûr, je gagne de quoi me payer une Ferrari ! ».