On est toujours le patron de quelqu'un
Ce récit pamphlétaire caricature, à travers le regard de Sophie Blanche, une jeune femme contrainte de travailler en Belgique dans le milieu de l'édition, des patrons incompétents et stupides : un patron militant culturel, le patron d'une holding, de petits chefs domestiques, etc. Sophie Blanche a un mari («mon mari») et un enfant («mon fils»). Sa vie est bouleversée lorsqu'elle est amenée à travailler en Belgique, d'abord pour un éditeur grotesque («le petit patron»), ensuite au sein d'un groupe de presse médiocre dirigé par «Le patron».
Lorsqu'une belle-soeur désaxée envahit son foyer, les catastrophes se succèdent.
«Le microcosme ne peut pas être mon sujet», nous dit la narratrice ; et elle ajoute : «seul compte le pire».
Elle finira par pratiquer un des plus étranges métiers oubliés, et retrouvera le goût de rire.
Un acharnement féroce sur les petits chefs. Une plongée jubilatoire vers le pire, un humour et une poésie inclassables.
On est toujours le patron de quelqu’un, le premier roman de Brune d’Oublevée, serait aussi le premier Bruno Wajskop, directeur de la collection La Muette des éditions Le Bord de l’Eau, lequel a choisi un nom d’emprunt pour l’occasion, qui est celle de relater les dessous d’un certain monde de l’édition qu’il a connu de près et que Sophie Blanche, la narratrice, apprend à connaître à ses dépens.
Fiche
- Année
- 2010