Ecrit en janvier-février 1980, ce petit livre confirme le retour de l'auteur à la poésie narrative de ses débuts, dont de nombreux échantillons avaient paru dans les revues depuis 1976. Il y utilise des personnages destinés à être récurrents dans un contexte de violence dérivé du cinéma autant que de l'actualité (cf. allusion à la guerre soviétique en Afghanistan). Pour l'anecdote, le texte s'est construit à partir des photos prises par Jean-Louis Godefroid avec un modèle féminin adepte du sado-masochisme : ces photos ont été finalement écartées au profit d'autres photos, extérieures au projet, érotiques certes mais qui n'ont pas fonction d'illustration servile. "Nora m'a dit que fini tout ça : elle a fait un strip-tease, le temps que je lui tourne autour avec un Stuka modèle réduit ; après quoi, elle a cassé la tirelire de Dracula (son charmant chéri cochon d'Inde); nous sommes arrivés juste avant la dernière séance de cinéma."