Derrière nous

Le soir s'allonge comme une femme fatiguée, Bruxelles déplie sa couche, et les bus de la Stib organisent les petites messageries des filles qui se rejoignent pour leurs plans de bataille silencieux. – On devrait échanger nos numéros de portables. Ce sera utile, quand on aura des idées, des avis à se demander... Samuel verrouille quelque chose qui n'a pas de prix. C'est clair maintenant, la vie est toute redressée aux vents de janvier. On compte trois goélettes quittant le port, et les goélands n'en finissent plus de broder les refrains.

Fiche

Année
2005
Édition
Averbode