Biographie
Mohamed BARI a un parcours d’auteur, comédien et metteur en scène. Après des études de droit, il quitte le Maroc pour l’Europe avec une troupe de théâtre universitaire, et achève son voyage en Belgique où il réside depuis 2002. Depuis lors, il collabore avec le Théâtre de Galafronie et plus particulièrement avec Didier de Neck. Il a participé à plusieurs spectacles créés par la compagnie. Notamment, il co-écrit et joue dans L’Hafa mis en scène par Ruud Gillens ; puis il travaille avec Ivan Vrambout dans un solo : Lost Castus, dont il est également l’auteur, joué à la Balsamine ; Le plus beau village du monde qu’il écrit et interprète, reçoit le prix du Ministre de l'enseignement fondamental au Festival de Huy 2009. Depuis, il multiplie l’expérience dans sa recherche d’écriture contemporaine, il a écrit plusieurs textes déjà mis en scène, et d’autres mis en lecture dans différents cadres et institutions théâtrales belges. Il est ainsi choisi comme auteur en résidence au Théâtre les Tanneurs, de Bruxelles (2008/2009). Sa pièce 3,9 sur l’échelle de Richter, y est créée avec et pour des enfants du quartier des Marolles, dans une mise en scène d’Ivan Vrambout. L’année suivante, il est de nouveau sélectionné pour une résidence d’auteur à La Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon où il écrit son projet Je voulais devenir kamikaze... Moi danseuse du ventre (pièce pour adultes cette fois, et qui sera créée en novembre 2013 à l'Espace Magh). En 2011, il écrit et met en scène Gros Poucet au Centre Culturel Jacques Franck à Bruxelles avec la compagnie Siba. Le Prince d'Arabie est sur le point d'être créé par cette même compagnie ! Notons également que sa pièce Lost Cactus est publiée chez Lansman (2006). « Chaque fois que quelqu’un me raconte son histoire, son passé, ma vision de lui change. Je commence à le regarder autrement. Mais lui, il reste le même, il ne change pas. » Bari Le style de Bari c’est une écriture simple mais poétique. ‘Une écriture cinématographique qui mêle poésie et cruauté’. ( cf : article dans La Libre signé Laurence Bertels.) Malgré des sujets difficiles, l’écriture de Bari reste légère, teintée d’humour, il dépasse la victimisation ; et loin du cynisme ambiant, rend ses personnages proches et touchants. Bari construit des personnages qui se confient, se livrent au public. Il aime créer des symboles, juxtapose des liens que l’on pourrait croire aléatoires mais qui ne le sont pas ; ainsi, grâce à la répétition, ces liens prennent sens et amplifient l’univers et la complexité de ses personnages.