Charlie Chaplin. Le rêve
Charlie Chaplin, Le Rêve
essai, Didier Devillez Editeur, Bruxelles, 2020, 216 pages, nombreuses illustrations. Ed. revue et corrigée. Préface de Francis Bordat. 25 €.
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Comptes rendus
Un coup de cœur de Le Carnet et les Instants
« Livre passionnant », Michel Ciment (Positif, n°717, Paris.
« magnifique livre… des pépites à chaque page »
(Martine Verhaegen, L’Artichaut, 38/2, Cepulb)
« Un régal de la première à la dernière ligne. Un texte fluide, … un véritable essai écrit par un professeur-poète, avec un amour profond et sincère pour les deux personnages, Charlot et Chaplin » (F. Eytan, Centrale)
« brillant essai qui ouvre des horizons inexplorés sur l’œuvre universelle de Charlie Chaplin » (Jack P. Mener, ADbr)
« Son approche permet de toucher au plus profond du génie du clown-cinéaste. » (Préface, Francis Bordat, Université Paris Nanterre).
Nysenholc n’est pas qu’un spécialiste de Chaplin, c’est un penseur émérite de son œuvre. Ce qui projette dans une mise en abyme matriochkée : Nysenholc rêve Chaplin rêvant Charlot. Passionnant !
(Philippe Rémy-Wilkin, in Le Carnet et les Instants)
Among the most interesting books ever written about Chaplin are Adolphe Nysenholc’s.
Dominique Dugros (Facebook)
Adolphe Nysenholc. « Un des tout meilleurs spécialistes mondiaux de Chaplin.» (Positif, Paris)
4e de couverture
Charlie Chaplin. Le Rêve
L’ouvrage propose de rêver Chaplin, dont il renouvelle la vision.
Grand imagier, Charles Chaplin a fait s’émerveiller tout un siècle avec les rêves de son héros, qui s’échappe souvent du réel par un songe.
La fameuse démarche de Charlot est une danse qui l’allège, lui donnant d’emblée un corps de rêve.
Il incarne un vagabond, sans foyer ni lieu, qui vient on ne sait d’où, comme s’il n’était pas ancré dans le réel.
Chaplin deviendra un maître d’Hollywood, l’usine à rêves par excellence
Le Rêve est un très beau livre, fondé sur une connaissance unique de l’œuvre et de la vie de Chaplin,
LE CARNET ET LES INSTANTS
Le blog des Lettres belges francophones
Je suis Charlie !
Un coup de cœur du Carnet
Adolphe NYSENHOLC, Charlie Chaplin, Le rêve, Didier Devillez, 2020, 211 p., 25 €, ISBN : 978-2-8739-6157-2
Charlie Chaplin, Le rêve est un très bel objet, le format est supérieur, la mise en page, l’iconographie, la couverture (Charlot endormi et rêvant, peut-on le supposer, en gros plan) ont été superbement travaillées. Instant de grâce ! L’auteur, qui a voué une partie de sa riche carrière à Chaplin, au point d’en être considéré de par le monde comme un expert sommital, a réussi l’ultime synthèse, un essai d’une densité louvoyant vers l’art poétique.
Qui débute avant les premières lignes, dans le commentaire d’une photo posée en page de garde :
La « danse des petits pains (The Gold Rush) illustre la plupart des thèmes traités dans le livre :
Chaplin éminence grise de Charlot manipulé par lui, le masque tragique sur un corps comique, Charlot « sentimental puppet », l’empathie distanciée, l’auto-ironie de Chaplin, la chorégraphie comme écriture de songe, le créateur d’images à jamais mémorables, le poète comique, l’auteur en abyme, le rêve dans le rêve…
Par le biais d’une grille d’interprétation, le rêve, jugé/juché au cœur du phénomène Chaplin/Charlot, on revisite les films et leurs scènes marquantes, on décortique leurs charges émotives, les points d’appui (biographie, personnalité, influences…) du génie.
[…]
En conclusion ? Un essai aux allures d’œuvre globale, aux sillons trop nombreux pour être approfondis par cette recension. Une osmose Chaplin/Charlot/Nysenholc à couper le souffle : l’auteur fait corps avec son/ses personnage(s) depuis des décennies et y arcboute le meilleur de lui-même pour tendre vers une leçon de vie généreuse et empreinte d’idéal.
Philippe Remy-Wilkin
Adolphe Nysenholc est un auteur majeur. Polyvalent. On lui doit des essais mais un beau récit de vie aussi (Bubele, l’enfant à l’ombre, réédité par Espace Nord et élevé donc au statut patrimonial) et deux pièces.
La nouvelle édition frappe d’emblée par son esthétisme. Le livre est un très bel objet.
… une écriture inventive, habitée ; une expertise ample sinon vertigineuse ; une faculté d’analyse au rayon X ; une empathie profonde qui anime la matière brassée. Ce que confirme la préface, courte mais percutante, de Francis Bordat.
On le pressent, l’essai remplira les attentes du genre (bibliographie fournie, filmographie complète) mais il les dépassera, déployant un supplément d’âme, une densité confinant à l’art poétique.
Philippe Rémy-Wilkin
(in Les Belles Phrases, Blog-notes littéraire d’Eric Allard)
Jack Mener, vice-président de la presse cinématographique
ADBr Info
ULB
Entre littérature et cinéma
Adolphe NYSENHOLC : CHARLIE CHAPLIN Le Rêve (Didier Devillez Éditeur)
Professeur honoraire titulaire pendant vingt-sept ans de la chaire de cinéma à la Faculté de Philosophie et Lettres de notre Alma Mater, Adolphe Nysenholc s’est imposé comme un des meilleurs experts au niveau international du génie que fut et est resté le cinéaste Charlie Chaplin.
Au-delà de sa carrière académique, Adolphe Nysenholc est également romancier, dramaturge, journaliste, organisateur de colloques sur le cinéma (dont en 1979 le premier colloque international sur Charlie Chaplin à la Sorbonne en présence de Simone Veil, Jack Lang et Géraldine Chaplin), conférencier et auteur d’œuvres primées diverses sur le thème de la Shoah et plus particulièrement sur son vécu d’enfant caché et d’orphelin (« Bubelé l’enfant à l’ombre », L’Harmattan 2006).
Auteur de la première thèse sur le cinéma en Belgique et de la première sur Chaplin dans le monde, il nous donne ici son troisième ouvrage consacré à cet immense créateur (après « Charlie Chaplin, l’âge d’or du comique » - son sujet de thèse de doctorat – publié en 1979 aux Editions de l’Université Libre de Bruxelles, puis « Charlie Chaplin, La Légende des images » en 1987 chez Méridiens-Klincksieck).
Cette nouvelle publication, est sans doute la plus approfondie sur l’homme Chaplin et son œuvre immortelle. Un essai magistral de la plus haute tenue.
Certes, il faut accepter de se concentrer et parfois même relire sa phrase pour suivre, avec son style personnel et subtil, la pensée de l’auteur dans cette sorte de psychanalyse post mortem, ô combien fouillée, de Chaplin-Charlot. La thématique du rêve qui court en filigrane à travers ces 200 pages y a autant de densité que le riche papier sur lequel elles sont imprimées. Chacune de ces pages, chaque paragraphe, chaque phrase presque, est l’occasion de gloser sur l’idée du rêve, décliné sur tous les modes et fractionné comme dans un kaléidoscope. Quand Charlot s’évade en songe, c’est Chaplin qui rêve et qui se réalisera, lui l’enfant des quartiers pauvres de Londres, grâce au fabuleux succès mondial de son héros, une colossale fortune et une vie de rêve qui n’a pas fini de nous faire rêver. On peut dire qu’avec son œuvre et sa vie, Charlie Chaplin aura eu le génie d’inventer une exception rare à ce dicton du Talmud : « Le rêve n’est jamais plus long que la nuit ».
On aura compris qu’il ne s’agit pas ici d’un livre de divertissement à feuilleter avec légèreté en y cherchant quelques facéties du genre tarte à la crème, même si on y sourit plusieurs fois à l’évocation des plus belles scènes minutieusement tournées par ce maître du rire, formé très tôt à l’école du music-hall anglais et par les meilleurs talents d’Hollywood dans les studios de Mack Sennett.
Cet essai de haut vol est donc délibérément axé, comme l’annonce son titre, autour du concept du rêve dans l’univers de Chaplin et Adolphe Nysenholc le développe en deux parties égales :
1. L’élaboration du rêve, consacré à la naissance du mythe et du personnage de Charlot, à la fois acteur de ses propres rêves et projection de son personnage dans le réel de la scène politique et sociale, notamment à travers l’étonnante ressemblance physique, via leur petite moustache carrée, entre Charlot et Hitler, sublimée dans « Le Dictateur » (1940).
2. L’interprétation du rêve où l’auteur analyse le parallélisme et les contrastes de cette ressemblance, puis s’attarde sur les origines gitane et juive attribuées à Chaplin ainsi qu’aux rapports étroits entre Charles Chaplin, Bertolt Brecht, et ses liens tout particuliers avec la France (il serait descendant de protestants français du 17ème siècle) où lui et son frère Sydney ont longuement séjourné, où il s’est largement inspiré du cinéma de Max Linder, où il a été décoré et primé et pays auquel il consacrera deux films, « A Woman of Paris »(1923) et « Monsieur Verdoux »(1947).
L’auteur clôture son ouvrage en révélant d’intéressants détails sur un projet de film non abouti de Charlie Chaplin, « The Freak », mais aussi sur son œuvre d’écrivain : « Rythm », une nouvelle inspirée par la guerre civile en Espagne, « Footlights », un roman sur une danseuse et un clown (préfiguration de son film « Limelight » tourné en 1952), qu’il écrivit en 1947 mais qui ne sera publié qu’en 2014. Et, last but not least, « My Autobiography » (Pinguin Books, 1966), document que Adolphe Nysenholc qualifie d’incomparable et de modèle du genre.
Un compliment que l’on peut certainement retourner à Adolphe Nysenholc lui-même pour ce brillant essai qui ouvre des horizons inexplorés sur l’œuvre universelle de Charlie Chaplin.
Jack P. Mener
Michel Ciment, rédacteur en chef, Positif, n°717, Paris 2020
Freddy Eytan, in Centrale,
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Michel Ciment, rédacteur en chef, Positif, n°717, Paris 2020
Freddy Eytan, in Centrale,
In L’Artichaut (CEPULB)
Par Martine Verhaegen
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Chronique
« Charlie Chaplin. Le Rêve » d'Adolphe Nysenholc
L’originalité de « Charlie Chaplin. Le Rêve », le livre d’Adolphe Nysenholc, réside dans la façon dont il mime les productions de l’Age d’Or du cinéma muet, dans un va et vient constant entre diverses silhouettes, entre divers visages, entre Chaplin et les personnages qu’il joue, au point que le lecteur déambule dans un monde de doubles.
1 décembre 2020Morgane Jourdren
« Charlie Chaplin. Le Rêve », un livre d'Adolphe Nysenholc (2020)
Grand spécialiste de Charlie Chaplin, Adolphe Nysenholc consacre son tout dernier ouvrage au cinéaste et à son œuvre. Le titre Chaplin. Le Rêve est habile, en ce qu’il dévoile juste ce qu’il faut pour titiller la curiosité du lecteur et pour le préparer mentalement à entrer dans le livre, un peu comme l’on entre dans une salle obscure en laissant derrière soi ses soucis et ses préoccupations pour mieux se laisser porter par les images à l’écran.
L’originalité du livre d’Adolphe Nysenholc réside dans la façon dont il mime les productions de l’Age d’Or du cinéma muet, dans un va et vient constant entre diverses silhouettes, entre divers visages, entre Chaplin et les personnages qu’il joue, au point que le lecteur déambule dans un monde de doubles. Comme dans un rêve à demi-éveillé dans lequel s’entremêlent le réel et l’imaginaire, dans de saisissants accélérés ou, au contraire, dans de frappants ralentis.
Les images se succèdent et viennent ainsi crever l’écran comme autant de fragments d’un univers qui vire parfois au cauchemar, lorsque la machine se fait dévoreuse de chair humaine ou lorsque le petit homme découvre avec horreur que le dictateur et lui-même portent la même moustache. Images d’un monde d’une inquiétante étrangeté, d’un monde du labyrinthe où se perd l’humanité. Adolphe Nysenholc nous amène ainsi à ‘errer’ jusqu’au cœur de toute une époque dont le cinéaste visionnaire a perçu mieux que quiconque les grands traits.
Sous les rictus, les grimaces, les sourires en coin, les rires étouffés de son alter-ego qu’est le Tramp se cachent les réactions de Chaplin face à l’absurdité du monde moderne.
Mais comme le montre très bien Adolphe Nysenholc, si Chaplin perçoit toute la noirceur du monde, il n’en reste pas moins un optimiste et un rêveur invétéré. L’humanité est sans doute en proie à la folie, mais l’individu, lui, à l’instar de Charlot, est à même de préserver une forme de dignité, une forme de liberté, une capacité à poursuivre sa route et à s’abstraire des conventions d’une société mortifère.
L’auteur, en poète qu’il est, convoque ainsi d’autres images avec bonheur qui transportent le lecteur-spectateur dans un autre monde, loin du brouhaha de l’Histoire et de la cruauté de l’existence. Le livre le mène alors sur des chemins de traverse, dans un état de quasi-apesanteur, à la rencontre de la liberté dans un univers peuplé d’êtres féériques ou de nymphes...
C’est donc un ouvrage on ne peut plus riche que nous livre Adolphe Nysenholc et qui permet de revisiter l’œuvre de Chaplin dans toute sa complexité et son foisonnement. Il suffit de fermer les yeux, une fois la lecture du livre achevée, pour voir défiler tous les personnages de Chaplin et en particulier celui du Tramp sur un air parfois triste, parfois joyeux, parfois endiablé, aux accents qui rappellent la musique juive ou tsigane...
Écrit par Morgane Jourdren
Maitre de conférences en civilisation américaine et responsable des relations internationales de GEA à l'Institut Universitaire de Technologie d'Angers.
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Adolphe NYSENHOLC, Charlie Chaplin, Le rêve, Didier Devillez, 2020, 211 p., 25 €, ISBN : 978-2-8739-6157-2
Charlie Chaplin, Le rêve est un très bel objet, le format est supérieur, la mise en page, l’iconographie, la couverture (Charlot endormi et rêvant, peut-on le supposer, en gros plan) ont été superbement travaillées. Instant de grâce ! L’auteur, qui a voué une partie de sa riche carrière à Chaplin [1], au point d’en être considéré de par le monde comme un expert sommital, a réussi l’ultime synthèse, un essai d’une densité louvoyant vers l’art poétique.
Qui débute avant les premières lignes officielles, dans le commentaire d’une photo posée en page de garde :
(…) Chaplin éminence grise de Charlot manipulé par lui, le masque tragique sur un corps comique, Charlot « sentimental puppet », l’empathie distanciée, l’auto-ironie de Chaplin, la chorégraphie comme écriture de songe, le créateur d’images à jamais mémorables, le poète comique, l’auteur en abyme, le rêve dans le rêve…
Nysenholc n’est pas qu’un spécialiste de Chaplin, c’est un penseur émérite de son œuvre. Ce qui projette dans une mise en abyme matriochkée : Nysenholc rêve Chaplin rêvant Charlot. Passionnant ! Par le biais d’une grille d’interprétation, le rêve, jugé/juché au cœur du phénomène Chaplin/Charlot, on revisite les films et leurs scènes marquantes, on décortique leurs charges émotives, les points d’appui (biographie, personnalité, influences…) du génie.
Prenons un exemple. Dans Les lumières de la ville, Charlot tombe amoureux d’une jeune aveugle, décroche l’argent qui permettra à sa protégée de recouvrer la vue. Arrive la scène finale. L’héroïne, en attente de son sauveur, l’observe derrière la baie vitrée (mur symbolique) de son magasin de fleurs. Il n’a jamais paru si misérable mais elle n’est pas émue. Un clochard, pathétique et comique, est chahuté par les vendeurs de journaux ? Elle rit. C’est qu’elle voit tout en ayant sombré dans une cécité intérieure. Le film a tourné autour d’une mise en rêve, le réveil précipite les protagonistes dans la mauvaise surprise et le désenchantement. Toute la scène déploie un suspense et une émotion maximalisés, que Nysenholc lie en amont à l’enfance orpheline de Chaplin, à cette mère internée (dans un foyer abandonné par le père) qu’il a libérée et emmenée en Amérique mais qui, dans sa folie, ne peut voir ce que son fils réussit, est devenu, est.
En filigrane, la trajectoire de Chaplin (1889-1977), le self-made-myth [2], des premiers pas (à cinq ans !) sur les planches anglaises aux tournées qui le mèneront aux States. Une trajectoire fulgurante qui le voit briller dans les courts-métrages de Mack Senett dès ses vingt-cinq ans mais en cerner illico les limites, créant son personnage de Charlot ou s’imposant comme scénariste puis metteur en scène de lui-même. Ce qui n’est rien encore ! Il s’affranchit des grands studios et s’érige en artiste indépendant, déploie une puissance créatrice sans équivalent (hormis Griffith). Après la sortie du Kid en 1921, ayant déjà sa place au panthéon du cinéma, il pourrait se contenter d’assurer mais il met le cap grand large, alignant les perles (La ruée vers l’or, Les temps modernes, Les lumières de la ville), jusqu’à enterrer son personnage (Le dictateur, 1940) ou en cerner la fin de cycle (Les feux de la rampe, 1952). Avant de se réinventer comme cinéaste, jusqu’à La comtesse de Hong-Kong (1967).
Nysenholc fait flèche de tout bois. Tantôt il évoque des films oubliés/négligés, comme L’opinion publique (1923), dont il révèle la modernité, l’influence sur la comédie américaine, Lubitsch. Tantôt, il creuse les distorsions entre Chaplin et Charlot : le premier, « tiré à quatre épingles », tempes grisonnantes et vie privée tumultueuse, haï parfois/souvent quand son double est adulé de la Russie au Japon, en passant par l’Europe ou l’Amérique. Plus loin, il explore les rapports de Chaplin avec la judéité ou les racines gitanes, tordant le cou à des rumeurs pour dégager d’autres pistes ; avec Brecht ou Hitler (son dobbelgänger ?), la France ou l’écriture, etc.
En conclusion ? Un essai aux allures d’œuvre globale, aux sillons trop nombreux pour être approfondis par cette recension. Une osmose Chaplin/Charlot/Nysenholc à couper le souffle : l’auteur fait corps avec son/ses personnage(s) depuis des décennies et y arcboute le meilleur de lui-même pour tendre vers une leçon de vie généreuse et empreinte d’idéal.
In fine, nous sommes interrogés quant à notre humanité et aux moyens de nous y investir loin de la médiocrité, de l’égoïsme, du clanisme. Ah, vouloir être, comme Chaplin, citoyen du monde, émancipé mais dans l’empathie avec qui souffre, construit, rêve, quels que soient l’âge ou le sexe, l’ethnie ou la confession, la catégorie sociale ou la couleur de peau !
Philippe Remy-Wilkin, écrivain
[1] À côté de ses essais, des pièces de théâtre et un très beau récit, Bubele, l’enfant à l’ombre (réédité dans la collection « Espace Nord »).
[2] Expression du biographe José Augusto França.
raphe José Augusto França.
Fiche
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- 2019