Celui qui est mort

Un homme qui est là en évoque un autre, disparu - de par sa volonté propre - du monde des hommes. Celui qui est mort vivait sur le tas de nos immondices, tentant au quotidien d’échapper à sa condition d’animal social. Celui qui le raconte semble fasciné par ce destin inévitablement funeste. Celui qui est mort a perdu toutes les qualités humaines, une à une, patiemment, pour devenir un « surhomme », miroir déformé du spectacle de nos défaites. Celui qui reste aurait aimé être son ami. Texte présenté à Bruxelles, au Théâtre L'L, en mars 2001.

Fiche

Année
1997