L’exil intérieur

Premiers poèmes édités à compte d'auteur (1979) puis réédités à l'Arbre à Paroles en 2005.

Fiche

Année
2005
Édition
Arbre à paroles (L')

Extrait

 

 

Je n’sentirai plus le vent dans les campagnes

Et la pluie fine qui pique le visage

Je n’sentirai plus le soleil qui tape

En Andalousie entre midi et trois heures

Et le froid d’une nuit grisâtre

Et le train qui schlingue qui s’traîne et qui s’arrête

Pour une gare et le tourist-hôtel

Dji n’sint’rè pus la petite maison d’Mesnil-Saint-Blaise

Et m’volonté d’aller vir lès zamérik

Et l’vîye qui dji n’comprinds nin

Dji n’sint’rè pus tot ça

Quand dji s’rè mwârt

Dins mès p’titès pantouf’

 

                                           Août 1974