Premier film de la série des "Scrub solos", basés sur des improvisations du danseur/chorégraphe Bud Blumenthal filmées en super-8, et retravaillées par le moyen du "scrubbing" (équivalent audiovisuel du "scratching" pratiqué par les DJs). Un homme lutte avec sa solitude, cherchant avec inquiétude dans son reflet une issue à celle-ci. Enfermé dans les limites du cadre, le corps lui-même devient une scène, un espace où le temps et la vitesse échappent aux limites ordinaires de la perception et du mouvement. Le tronc tourne sur lui-même, se démultiplie en un nombre inouï de formes, entame une danse frénétique de vibrations micro-physiques et de chatoiements lumineux, ralentit, s'arrête brusquement dans des pauses fixes et est toujours renvoyé à un cycle bien délimité de gestes. Springdance Cinema Award 2000, Utrecht, Pays-Bas. Danse : Bud Blumenthal Prise de vue, montage, création sonore : Antonin De Bemels.