Deuxième film de la série des "Scrub solos", basés sur des improvisations du danseur/chorégraphe Bud Blumenthal filmées en super-8, et retravaillées par le moyen du "scrubbing" (équivalent audiovisuel du "scratching" pratiqué par les DJs). Une pièce baignée dans une lumière crépusculaire. Une silhouette humaine se dessine à contre-jour. Puis l'environnement disparaît dans l'obscurité, ne laissant plus à voir que le corps, isolé dans son individualité et défait de tout affect. Sur une toile de fond de mouvements hystériques répétitifs et de rythmes syncopés, ce corps se démultiplie. Il entame une danse avec lui-même, dans un désir obsessionnel d'ubiquité, jusqu'à prendre le risque de se disloquer complètement... Danse : Bud Blumenthal Prise de vue, montage, création sonore : Antonin De Bemels