Troisième et dernier film de la série des "Scrub solos", basés sur des improvisations du danseur/chorégraphe Bud Blumenthal filmées en super-8, et retravaillées par le moyen du "scrubbing" (équivalent audiovisuel du "scratching" pratiqué par les DJs). Un homme éprouve les limites de son propre corps et celles du cadre fixe de l'image, dans une lutte désespérée avec les ombres environnantes, avec et contre un monde extérieur absent. Ce corps évolue dans un état de fluctuation permanente, enfermé dans une dimension temporelle parallèle. Les gestes sont défaits et dédoublés, répétés, ralentis et accélérés en des figures cinétiques insaisissables, composant la trame d'une pantomime à l'étrange cohérence. Prix de la Création Vidéo Danse au 11e Grand Prix International Vidéo Danse, Paris, avril 2002 et mention Spéciale Il Coreografo Elettronico, Naples, mai 2003. Danse : Bud Blumenthal Prise de vue, montage, création sonore : Antonin De Bemels.