Dans le village de Somlyo, enclavé entre la mer, les montagnes et un volcan, un vent violent souffle six jours par mois. Erzebeth, une jeune femme de 20 ans, y est particulièrement sensible. Un jour, elle sauve une petite fille de la noyade et devient l’héroïne du village. Mais le vent continuer à souffler et les angoisses d’Erzebeth face à la vieillesse, à la mort et au renouveau cyclique de la nature augmentent. 
Le sang de la petite fille blessée n’a-t-il pas rajeuni les mains d’Erzebeth ?  Céline Delbecq propose une fable poétique et épique sur le thème de « l’être de désordre », celui qui est incapable d’entrer dans le cadre, et de notre capacité d’écoute de la marge quand la norme est le repère commun et que nous y tenons. Portée par une impressionnante distribution –dont un chœur de comédiens amateurs – ainsi qu’une fanfare de 5 musiciens, cette symphonie tempétueuse invite le spectateur hors du temps laissant une place au mystère, à l’incompréhensible.