L'enfant sauvage
On a trouvé une enfant sauvage sur la Place du jeu de balle. Ses cris s’entendaient de loin ; on la voyait se mordre et saliver comme une bête. Au milieu de la foule et de l’indifférence, un homme s’intéresse à elle, tente de l’arracher à l’oubli. Il s’appelle « un homme », ça aurait pu être un autre. Ce qu’il nous raconte, c’est la réalité qu’il découvre derrière les mots : accueil d’urgence, père, administration, parrainage, home, procédure, juge, famille d’accueil,… Dans ce monologue poignant, Céline Delbecq nous fait pénétrer une réalité qu’elle connaît bien. Comme toujours, elle ose aborder les sujets les plus durs avec une humanité vivifiante, ouvrant des espaces de parole précieux, plaçant la fonction théâtrale au cœur des nécessités sociétales. Et inversement. Un acte théâtral essentiel qui alerte sur une situation de pénurie. Et fait le pari fou de trouver 200 nouvelles familles d’accueil.
En 2018, L’enfant sauvage a fait l'objet d'une traduction persanne par Tinouche Nazmjou : کودک وحشی
En 2020, le texte fut traduit en espagnol (Mexique) par Nadxeli Yrízar Carrillo et Humberto Pérez Mortera : El niño salvaje (Editorial de la Casa).
Une traduction arménienne de Zarouhie Grigorian est également parue aux éditions Ankyunacar : Վայրի երեխան/Vayri Yerekhan.
Fiche
- Visuel
- Année
- 2016
- Édition
- Lansman