Un jour, j’irai (Et ce sera bien) est le récit inspiré d’une histoire familial qui prend racine dans le parcours d’une mère immigrée d’Algérie dans les années soixante et qui s’actualise dans celui de Ambre, une jeune femme de notre époque. Ambre, sans cesse renvoyé à son visage sur lequel personne n’arrive à mettre un pays et consciente qu’elle ressemble trait pour trait à sa mère,  pose une série de questions à celle-ci sur son passé et son enfance d’enfant placée en famille d’acceuil française. Ambre essaye de recoller les morceaux, de comprendre où est passé cette famille algérienne qu’elle ne connait pas et quelle traces restent-il du passé de sa mère à travers elle.

Cinq comédiens et comédiennes se rassemblent autour de ce récit dans le but de questionner sur la place que l’on accorde au passé dans notre présent et dans quel mesure il est primordial de le comprendre pour mieux s’en détacher.

Le projet Un jour, j’irai (Et ce sera bien), nait du rapport à cet héritage, à ce besoin viscéral de comprendre et de restituer l’histoire si singulière dont nous sommes héritier.e.s.
Quelle place accorde-t-on au passé dans notre présent ? Quelle relation chacun bâtit avec son héritage familial ? Quel rapport entretenons-nous avec notre propre histoire ? Comment traverser son histoire familiale pour mieux la dépasser ?