Lady of Shalott revisitée. L’internalisation de la fonction-auteur à l’ère des créations artificielles

Nouvelle revue d’esthétique 2024/1 n° 33. Esthétiques artificielles

Soit deux peintures identiques, l’une réalisée en 1888 par Waterhouse, l’autre par une intelligence artificielle. Si ces deux peintures sont indiscernables sur le plan perceptif, sont-elles distinctes sur le plan ontique ? Une telle différence est-elle susceptible d’affecter leur réception spectatorielle ? Dans cette expérience de pensée, sont envisagés trois axes depuis lesquels on pourrait supposer des différences structurelles entre la réception spectatorielle des deux œuvres : la représentation, l’interprétation des choix auctoriaux et la contrainte interprétative. À la faveur de ces questions ponctuelles, se pose une question transversale – celle de la prise en compte de l’auteur dans la réception des œuvres et de la persistance de sa figure en dépit de sa disparition factuelle.

Fiche

Visuel
Année
2024