Le soleil n'est pas encore levé. Mais Alizée, oui. La jeune fille marche vite dans les rues de la petite ville de Faa'a. Elle a chaud. Son front brille. Ses longs cheveux bruns collent à son front. Ses lèvres sont toutes mouillées. Elle les mord. A sang. Nous sommes en novembre, la saison des fortes pluies commence à Tahiti. Alizée attend la pluie avec impatience. Plus d'impatience que d'habitude. Elle aime l'eau. Celle du ciel. Celle de la mer. L'au qui rend propre, et pure. Elle rentre chez elle, les bras chargés de vêtements. Elle court tout de suite dans la salle de bain. Jette par terre les vêtements qu'elle transportait. Se déshabille. Prend une longue douche. Se savonne. Frotte son corps jusqu'à ce qu'il devienne aussi rouge qu'un homard. Son corps rempli de bleus. Les coups de poing que son mari, Marius, lui a donnés.