Et surtout j’étais blonde
La blondeur. L’innocence offerte. L’état de grâce.
Le plaisir du saccage. Le goût de la blessure.
Le destin troublant, cruel, des petites proies charmantes et des pères séducteurs.
La prédation masculine dans sa meurtrière perversité.
Fiche
- Visuel
- Année
- 2019
- Édition
- Éditions Tétras Lyre
- Co-auteur.trice(s)
- Dessins de Marie Boralevi
Extrait
J’étais belle.
Et surtout j’étais blonde.
Et jeune.
Et vierge.
Les yeux rêveurs des vierges.
Le visage offert au massacre.
Oh oui, le massacre !
La peau lacérée.
Le sang pour le Père.
Une ombre grenat jetée à ses pieds.