Jadis vivait ici

Jadis vivait ici nous invite dans un univers médiéval envoûtant, sépulcral et lumineux, un royaume improbable, chimérique, plein de vitalité et de véhémence, avec preux chevaliers, dames dans leur tour et ronces indomptables. 

Nous y sommes transportés sur les terres de Lancelot, de Guenièvre, d’Hildegarde de Bingen, à la fois blessés et guéris par les plantes merveilleuses dont les noms enivrent, les herbes du miracle, les simples aux vertus puissantes. Blessés aussi par les cruautés et les fureurs du fanatisme, pénitences, expiations, supplices. Blessés surtout par les ambitions des hommes, leur soif de conquête, leurs fantasmes magnifiques et dérisoires.

Texte baroque pénétré de la fascination qu’exerce sur nous le Moyen Âge, ce Moyen Âge fervent et sanguinaire, si proche de notre époque et de sa perpétuelle barbarie. 

 

 Ces poèmes dépeignent un univers médiéval peuplé de preux chevaliers et de dames prisonnières de tours. Dans cette période où vécurent Lancelot, Guenièvre et Hildegarde de Bingen, ils évoquent les herbes aux vertus puissantes qui guérissent et qui blessent.

Fiche

Visuel
Année
2015
Édition
Age d'homme (L')

Extrait

Tu jures en avoir pris à peine gros comme une noix, de la confiture verte. 
Une ronce te retiendra par le pied.
Une ronce épineuse. 
Et où le serpent dort.