Les érotiques de l'histoire

De Cro-magnon au sexe 2.0, toutes les histoires coquines de l'humanité !

Le sexe est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux gens sérieux ! Découvrez une autre façon d'aborder ce qui occupe les pensées de 99,99% des femmes et des hommes de la planète.

Léger, décalé, un brin candide, parfois impertinent ou grivois, mais toujours solidement documenté et plein d'humour, ce livre va vous faire découvrir le sexe, l'érotisme, et tout ce qui se passe généralement en dessous de la ceinture, comme vous ne l'avez sans doute jamais vu.

Histoire, préhistoire, us et coutumes amoureux d'ici et d'ailleurs, découvertes scientifiques, petits et grands travers des puissants de ce monde, sexologie comparée, statistiques coquines, sexe 2.0, anecdotes hilarantes..., c'est tout le sexe avec un grand S, qui est ici passé en revue de manière jubilatoire.

Vous ne sortirez probablement pas plus pervers de la lecture de cet ouvrage, mais plus instruit et plus réjoui, certainement !

Réédition du livre Les plus étonnantes aventures de l'histoire du Q ! 

Fiche

Visuel
Année
2017
Édition
Editions Jourdan

Extrait

Syphilis m'était contée

De toutes les infection sexuellement transmissibles, la syphilis est sans doute une de celles qui a le plus frappé l'imagination. Jugez plutôt. Voilà un fléau qui apparaît subitement à la fin du XVe siècle et qui, en quelques décennies, touche l'Europe entière. Chancres mal-placés, éruptions cutanées, graves atteintes osseuses, nerveuses et cardiovasculaires, les symptômes de la maladie frappent d'autant plus les populations que la syphilis apparaît comme particulièrement virulente à ses débuts. Si tous n'en meurent pas, beaucoup en sont affectés. Deux siècles après, la vérole est tellement fréquente qu'elle prend même place dans les conversations mondaines : « Monsieur le Duc a donné la vérole à Madame de Pris, Madame de Pris l'a donnée à Monsieur de Livry, Monsieur de Livry l'a donnée à sa femme, sa femme l'a donnée à La Peyronie (*) et La Peyronie les guérira tous », note ainsi une certaine Madame de Brossay au XVIIIe siècle.

Le péril vénérien

Au XIXe siècle, la lutte contre la syphilis prend des airs de croisades. Les considérations morales prennent le dessus. Suspectée d’entraîner une « dégénérescence de la race », associée à la débauche, la syphilis devient un problème d’envergure nationale. C'est la naissance du « péril vénérien », qui rejoint les grands fléaux sociaux du moment que sont la tuberculose et l'alcoolisme. On terrorise les populations à coups d'images dramatiques, pas toujours infondées d'ailleurs. A l'époque, la vérole passe pour être aussi fréquente que le rhume ! Ce que semblent confirmer les dossiers de certaines compagnies d'assurances qui, au début du XXe siècle, révèlent qu'au moins 14 à 15% des décès peuvent être attribués à cette maladie.