Un grand-père juif qui a travaillé pour la Gestapo… Une famille éclatée, cadenassée dans son silence… 

Outre-Mère est moins le récit de la véritable histoire de Charles Morgenstern, juif bruxellois enrôlé dans l’armée allemande puis indicateur au service de la Gestapo, que celle de son dévoilement, malgré le silence imposé qui règne encore dans sa famille deux générations plus tard. 

Que faire des secrets ? De la famille, de la guerre et de ses monstres ? Du silence de la mère ? Ces questions provoquent tout autant l’enquête de Lucie que l’écriture envoûtante de ce roman. 

« Avec Outre-Mère, le lecteur est plongé d’emblée dans un passé en forme de trou noir, de trou de mémoire, de tabou : celui d’un mystère familial qui puise ses origines sous l’Occupation allemande et dans les choix tragiques d’un personnage, choix dont les conséquences marqueront les générations suivantes. Si les faits à l’origine de ce roman sont rééls – et très précisément documentés – il ne s’agit ni d’un documentaire, ni d’un récit de vie, mais d’une fiction dont l’architecture n’est pas le moindre défi et dont l’écriture « blanche », que j’ai voulue lapidaire et sans pathos, se met toute entière au service de la puissance de l’histoire. »