Autoportrait au suaire

Cette oeuvre majeure de l'auteur est composée de sept chapitres. Elle représente le premier volet d'une trilogie axée sur la figure de l'errant. La dernière partie, "Le livre brûlé", a été écrite à la suite d'un séjour en Israël, et notamment, à cette occasion, de déplacements en Galilée, à Jérusalem et dans le désert du Golan, en compagnie des poètes Christian Hubin et Marlena Braester. A la fois monodique et polyphonique, cette oeuvre, qui renoue avec le souffle biblique et quelquefois les grandes imprécations prophétiques ("Ode aux maternités noires"), dénonce la condition de l'homme postmoderne, privé de sens, pris aux rêts d'un langage détourné, et n'ayant plus même de visage. Au sein de cet effondrement, seuls de brefs laps visionnaires témoignent de la permanence du possible.

Fiche

Année
2001