7, Rue de la folie
Trois soeurs marocaines vivent à la campagne. L'aînée y a accueilli sa petite amie. Ces deux-là, pour autant que le mot ait un sens ici , sont les plus "normales" du quatuor. "Normales", étant pris ici dans le sens étymologique de la norme généralement acceptée. Les deux plus jeunes sont, comment dire, plus... originales. Voire carrément schtarbées. Borderline comme on dit assez justement en anglais.
On s'apercevra progressivement qu'elles ont pas mal d'excuses. Même si le réalisateur ne cherche pas à moraliser son propos. Le film
débute par un enterrement. Mais en pleine nuit. Et sans témoin. Difficile dans ces conditions de savoir exactement où se situe la Mecque pour que le mort repose en paix. Ce qui donne peut-être une petite idée de l'identité du défunt... Et du contexte de son décès. Dans la foulée, on apprend que la famille est terriblement endettée. Si 15.000 euros ne sont pas trouvés en quelques semaines, la bâtisse sera vendue. Et adieu la vie tranquille qui commence à peine.
Comment dénicher une telle somme ? Ha oui, mais c'est bien sûr : en créant femhallal.com, un site de rencontres destiné à attirer en Belgique de pieux musulmans désireux d'obtenir un titre de séjour en passant par un mariage blanc. Mais rien ne va se dérouler comme prévu et, bien vite, la situation dérape grave de grave.