L’auteur est parti à la recherche des spécificités d’une « âme belge », comme le disaient certains en 1900, ou d’une « belgitude », comme d’autres le disaient en 1980. Les particularités géographiques et historiques de ces 30 000 km2 qui forment le territoire de la Belgique ont-elles induit chez ses habitants des modes de penser, des idées spéciales, des obsessions particulières, des talents singuliers dans le domaine de la recherche du sens des choses ? Y a-t-il une pensée « belge », et donc une littérature « belge », et donc une philosophie « belge » ? Et quelles en sont les principales caractéristiques ? L’auteur fait un inventaire des textes les plus importants – romans, poèmes, pièces de théâtre, essais, articles de recherche, ouvrages de synthèse, cours universitaires – et ce sera peut-être, pour le lecteur, une première rencontre, avec quelques-uns des grands auteurs de la « pensée belge ». Il part à la recherche du monde d’Henri Conscience, de Charles De Coster, de Guido Gezelle, d’Henri Pirenne, de Jules Destrée, d’Hugo Claus et aussi bien entendu d’Amélie Nothomb, mais de la même manière il se souvient avec nostalgie, du plaisir intense qu’il avait en lisant les aventures de Bob Morane. Il nous ici livre un texte passionnant fait de redécouvertes et d’émerveillement. Grâce auquel nous saurons «à quoi ont pensé et à quoi pensent les Belges ?»