Remonter le cours du temps. En arrière revenir. Jusqu’à ce jour d’avril 1980. Le calendrier de l’époque précise que c’était un mercredi ; L’INA, que ce jour-là, on enterrait Jean-Paul Sartre. 41 ans ont passé, mais le souvenir reste, pas celui des obsèques de l’agité du bocal, mais du concert auquel je rêve d’assister depuis que j’ai découvert le premier vinyle de ce chanteur. « Travessia » je l’avais déniché chez un disquaire qui n’existe plus.

Nascimento, c’est un des deux chanteurs que je voudrais emporter sur une île déserte. L’autre, c’est Tim Buckley. Oui le père de Jeff. Mais il est mort, comme le fils. A song of sirène en live jamais ne l’entendrai. Les deux chanteurs, sur l’île déserte, je ne les laisserai pas seuls. Il y aura du monde sur cette île déserte… On pourra y entendre les voix de Luz Casal, de Van Morrison, de Renata Tebaldi, de Nusrah Fata Ali Khan,  de Mama Bea Tékielski , de Terremoto de Jerez. Avec des panneaux solaires pour faire tourner la platine, des hauts parleurs et Morro Velho se mêlera au bruit des vagues.(...)