Les Bonheurs
Lui il a un enfant, ce qui fait de moi un beau-père. Je n’ai pas à me plaindre. Il a un enfant, qui est un adulte, comme je suis un adulte, comme lui-même est un adulte. Lorsque nous marchons dans la rue, nous ressemblons à : des amis. Des relations de travail. Des cousins. Un oncle peut-être, des frères. Une famille. Je ne sais pas à quoi il faut ressembler. Je sais qu’il y a des choses à annoncer et des choses à taire. Des bonheurs à célébrer et d’autres à enfouir.
Fiche
- Visuel
- Année
- 2011
- Édition
- Jacques Flament