Pas ouf ce camping
Quête identitaire d'une aristocrate déshéritée
Il parait qu’on devient adulte quand on a pardonné à ses parents. Depuis que sa mère lui a dit ça, Lola se demande qu’est-ce qu’elle a à pardonner à sa famille. Sur un fond d’enquête à travers sa famille mi-aristo / mi-prolo, Lola tente d’apporter des réponses à ses questionnements de jeune adulte, chaotique, queer, tdah, qui ne sait pas ce qu’elle mange ce soir mais a déjà prévu son épitaphe.
Fiche
- Visuel
- Vidéo
- Année
- 2024
- Production
- autoproduction
Extrait
Je m’appelle Lola d'Estienne d'Orves. Mon père est aristocrate, français. Ma mère gueuze et belge. Ma vie, c'est un film avec Christian Clavier et Virginie Efira. Qu'est-ce qu'on a fait au bon gueux.
Il y a des aristocrates dans la salle ?
Non ? Peut-être tant mieux parce que moi à chaque dîner de famille j’ai une tante qui rappelle qu'elle n'est pas raciste parce que une fois pour Noël, elle a fait un couscous avec du riz, elle a appelé ça un cassoulet oriental. J'appelle ça un chili con manque de respect.
Si le racisme a un goût, c'est celui-là.
J’ai un oncle il sépare l'homme de l'artiste, mais il préfère l'homme. II te lâche des dingueries du style « Gérard Depardieu, très mauvais acteur j'ai pas du tout aimé ses films. Mais quel chic type. »
Moi, je suis de nature optimiste. Quand il commence une phrase, j'espère toujours qu'elle va BIEN finir. Genre « Moi les femmes, c'est comme les voitures. Je comprends pas tout, mais je les respecte. »
Trop optimiste. Je sais que je suis trop optimiste. J’ai un cousin j’avais de l’espoir pour lui puis après 2 verres je me suis rendu compte qu’il a l’alcool facho. Quand il s’endort en soirée, on lui dessine pas une moustache d’Hitler, on lui efface.