"Moi, toute mon adolescence, ma mère m'a parlé de la grossesse, et de l'accouchement, comme quelque chose de merveilleux, et que ça allait bien se passer parce que des milliards de femmes y sont passées avant et qu’elles l'ont très bien géré, et que de toutes façons, l'amour est plus fort que tout. qu'on vous le pose sur le ventre, que c'est le coup de foudre... donc moi je ne me suis pas posé de questions, j'allais vivre ça. Et puis, rien ne s'est passé comme ça. L'accouchement ne s'est pas passé comme ça, la rencontre ne s'est pas passée comme ça, et donc voilà, je pense que j'ai certainement fait une dépression post-natale." Gaëlle

"Oui, je suis devenue complètement devenue humaine à ce moment-là. C'est-à-dire qu'avant je croyais que j'avais des possibilités de contrôle extrême. Et maintenant je connais mes limites, et je suis devenue humaine en fait, je l'étais avant sauf que je ne l'acceptais pas. Et maintenant je suis humaine, et je suis contente de l'être. Quel bonheur ! Je ne sais pas, d'être fatiguée tout simplement comme une maman, et de se dire : « ah ben non, aujourd'hui je ne vais pas faire la vaisselle, c'est lui. » Ou s'il ne veut pas faire la vaisselle, il ne la fait pas, on la fera à un autre moment. Peu importe." Laetitia