L’Argentine, l’Islande, la Grèce. Trois pays aux antipodes
l’un de l’autre, trois pays que rien d’emblée ne relie,
trois pays frappés par une crise économique et sociale
parmi les plus grandes de leur histoire, un événement
violent qui asphyxie la population et qui entraîne précarité
et régression sociale.
De ces pays, l’Argentine et l’Islande ont voulu affronter
de face la crise qu’ils traversaient, ils ont refusé les solutions
qui leur étaient imposées par les institutions internationales
comme le FMI1 et ont privilégié leur population.
Ils ont refusé de faire porter la crise par le peuple
mais l’ont renvoyée à ses instigateurs, les banques.
La Grèce vit des moments pénibles, pressée par l’Europe,
la BCE et le FMI d’imposer un plan d’austérité
drastique si elle veut encore pouvoir bénéficier des
prêts qui l’empêcheront de se déclarer en cessation de
paiement.