Finis Terrae
Sous les pavés, l'enfer
Bruxelles, 1615. En plein cœur des prairies marécageuses bordant la Senne, Jérôme de Meester esquisse le tracé de la future rue Neuve. Finis terrae s’inspire de l’histoire des habitants du dernier témoin de cette époque, une maison quatre fois centenaire, classée, bordant l’artère devenue aujourd’hui la plus commerçante de la ville.
Capitale d’un « état-tampon » séparant les puissances ennemies, terre de passage où se croisent des armées errantes en quête de solde, des colporteurs, des comédiens et des peintres, des voyageurs et des émigrés de toutes les nations, Bruxelles, sous le régime espagnol, est convoitée, bombardée, ruinée, reconstruite. Les hommes y défendent âprement leurs privilèges, vénèrent les saints et se méfient de la religion, haïssent la France et copient Versailles, parlent en français, chantent en flamand, se saoulent avec philosophie et rêvent d’une société plus juste. Bruxelles, au XVIIe siècle, se cherche déjà une identité.
Fiche
- Visuel
- Année
- 2014
- Édition
- Terre de Brume