Deux ans avant sa mort, le père de Patricia Niedzwiecki commence à lui raconter sa vie dans un camp de concentration nazi du nord de l'Allemagne, après son arrestation dans la ville de Lwow (ancienne Pologne, Ukraine actuelle). Sur les injonctions de son père, arrêté dans son village natal, il se cache et échappe à la déportation soviétique vers la Sibérie de sa famille. Jusqu’à ce moment, la réalisatrice ne connaissait du passé de son géniteur que le nom difficile dont elle avait hérité. Alors, elle se mit en quête de son histoire familiale au rythme des tournages de la collection historique "Les Trous de la Mémoire". Dans le premier film, aucune trace tangible de la mémoire paternelle ne subsistant, Patricia Niedzwiecki recueille en exclusivité le témoignage de Résistants et de rescapés, tels Paul Cousseran et sa soeur ou Jehan de Montangon, ainsi que de rencontres politiques comme Daniel Cohn-Bendit,  Otto von Habsburg, Bernard Kouchner, Catherine Lalumière,  et de tant d'autres par la suite, connus ou anonymes, qui n’avaient jamais encore témoigné. Vingt ans après, la Ville de Bruxelles, la "Mission de la Libération" et le Cinéma Vendôme organisent le "Festival Les trous de la mémoire" pour célébrer la Libération de Bruxelles du 3 au 5 septembre 2024.