Nuit sur le monde
Le monde est un bas-relief qui parfois se prend à respirer et à bouger ; des hommes et des femmes s’en détachent ou s’y confondent comme des figures de proue, des méduses épinglées, des êtres en suspension qui se libèrent du minéral pour dire l’abandon et l’appel. Et si tout se met en mouvement, c’est selon un trajet immuable, pour une traversée dépassionnée des passions… Nuit sur le monde forme un tryptique: Noli me tangere (« Ne me touche pas »), Ad mortem festinamus (« Nous nous hâtons vers la mort »), Sola sub nocte (« Sous la nuit seule»).
Fiche
- Année
- 2007