Les (AE)s sont-ils solubles dans l’école ?
De nombreux ateliers d’écriture sont organisés dans les écoles. D’un côté : professeur, savoir, norme, modèle, objectivité, vérité, compréhension, efficacité, utilité, rapidité, raison, interro, sanction, diplôme. De l’autre : pratique artistique, liberté, subjectivité, dispositif, jeu, écoute, évocation, imagination, long terme, plaisir, désir, curiosité, gratuité, inconnu, surprise, surgissement, lâcher prise, expérience, création. Le cadre très particulier de l’école pose pas mal de questions spécifiques qu’il est important de prendre le temps d’examiner. Questions concrètes (relatives aux lieux, horaires, position des élèves, des animateurs et des professeurs, à l’exploitation des textes, à l’orthographe et aux cotations...) qui en soulèvent d’autres, plus abstraites et profondes : celles des apprentissages ; celles du rapport à la norme et au modèle ; celles des savoirs, savoirs-être et savoirs-faire et de leur construction, leur transmission ; celles de l’importance de la pratique ; celles des résultats et de leur évaluation ; celles de l’autorité, de la formation des enseignants ; celles enfin des conceptions de l’éducation et de la démocratie… L'article "Les ateliers d'écriture sont-ils solubles dans l'école?" se propose d'explorer, avec des écrivains, la notion d’écrire autrement ; de tenter, par un récit d’apprentissages scolaires de l’écriture, de faire plus de clarté sur ce qui est vraiment enseigné à l’école, et comment ; pour enfin évoquer ce que pourrait être un atelier d’écriture créative à l’école, ses conditions, ses enjeux.
Fiche
- Année
- 2009