Janis – La minute Nostalgique de Mati.

Mathilda – Par la fenêtre de ma cour… Je suis ce chat qui passe de rebord en rebord, tel un acrobate blasé cherchant une quelconque motivation pour évoluer dans cette cour morbide. Une chasse aux papillons, une mouche ou un quelconque cafard. Ou plus joliment, une part des cieux. Il rend notre univers sombre et gris encore plus sombre et gris, mais avec encore plus de nuances plus de subtilités. Des accords qui semblaient à tout jamais invisibles aux hommes.

Janis — Faire passer ce petit message d’espoir, c’est imprévu. Alors, on fait semblant de savoir dans quoi nous mettons nos frimousses et nous allons montrer que l’herbe est aussi rousse ailleurs. Que les palmiers sont dans toutes les têtes et les fleurs dans tous les cœurs.

Mathilda – (Revenue dans la cour au-devant du petit théâtre). Voici, le moment d’une Grande annonce : J’ai une grande nouvelle ! On va passer à la télé. Tout l’été, comme si vous y étiez. Si, si. Un presque juste retour sur notre désinvestissement dans le divertissement.