Valérie Lemaitre

  • Audiovisuel / Spectacle vivant / Son

Emma

Extrait: "Une pièce plongée dans la pénombre, une quasi obscurité. On distingue cependant un divan deux places, une petite table basse avec un vase et des fleurs. Sur la petite table basse, un téléphone. A côté du téléphone, un répondeur. Quelques verres traînent sur la table, ainsi que des revues. Un vieux lampadaire se dresse à côté du divan. Sur la gauche un fauteuil dos au public. Dans la fauteuil on distingue une tête aux cheveux bruns. Une grosse couverture à carreaux déborde des deux bras du fauteuil et vient glisser sur le sol. La face invisible du fauteuil est éclairée de façon saccadée par les images d'une télévision. Le son qu'elle diffuse est juste un peu fort pour une écoute normale. Rien ne bouge. On dirait que le temps s'est arrêté. On entend soudain un bruit de clés et une porte qui s'ouvre. Une faible lueur apparaît et l'ombre du corps d'Emma se découpe dans l'encoignure de la porte. '- C'est moi' (une main tendue cherche à tâtons l'interrupteur) '-C'est agaçant tu sais cette manie que tu as de rester dans le noir. Après tu viendras encore te plaindre que tu as des angoisses'

Fiche

Année
2001
Édition
Lansman

Extrait

"Une pièce plongée dans la pénombre, une quasi obscurité. On distingue cependant un divan deux places, une petite table basse avec un vase et des fleurs. Sur la petite table basse, un téléphone. A côté du téléphone, un répondeur. Quelques verres traînent sur la table, ainsi que des revues. Un vieux lampadaire se dresse à côté du divan. Sur la gauche un fauteuil dos au public. Dans la fauteuil on distingue une tête aux cheveux bruns. Une grosse couverture à carreaux déborde des deux bras du fauteuil et vient glisser sur le sol. La face invisible du fauteuil est éclairée de façon saccadée par les images d'une télévision. Le son qu'elle diffuse est juste un peu fort pour une écoute normale. Rien ne bouge. On dirait que le temps s'est arrêté. On entend soudain un bruit de clés et une porte qui s'ouvre. Une faible lueur apparaît et l'ombre du corps d'Emma se découpe dans l'encoignure de la porte. '- C'est moi'
(une main tendue cherche à tâtons l'interrupteur)
'-C'est agaçant tu sais cette manie que tu as de rester dans le noir. Après tu viendras encore te plaindre que tu as des angoisses'