Compost-mortem

Je suis décédée lundi dernier. Bientôt, je serai 6 pieds sous terre. En plus du cercueil, de la gaine et de mes habits de départ, ce sont aussi trois amalgames dentaires en mercure, une prothèse en titane, une dizaine de vaccins, 36 ans d’absorption de métaux lourds, de perturbateurs endocriniens, d'antibiotiques récurrents, et autres résidus médicamenteux que l'on enfouira avec mon corps sous la terre et qui finiront dans les nappes phréatiques. C’est ironique mais, même morte, je continue de polluer…

Comment réduire cette empreinte funeste? En compostant nos corps, grâce à l’humusation? Et nous transformant ainsi en ressource plutôt qu’en déchet pour la terre? Un collectif wallon milite pour la faire légaliser, mais elle ne convainc -ou n’arrange?- pas tout le monde…

Presse

Invitation sur La Première RTBF le 30/10/2022
Tendances Première - Funérailles plus créatives et plus vertes

 


 

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2021