Les radieuses

Elles sont belges, d’origines marocaines et nées en Algérie. Elles vivent à Bruxelles depuis plus de 40 ans et, pour la première fois, elles retournent sur les lieux de leur enfance. Fatima, Malika, Mokhtaria et Louisa nous entrainent dans leurs quartiers à Oran, ville radieuse. Par delà leurs retrouvailles se dessine, en filigranes, une Histoire algéro-marocaine. Un tabou qui n’en est plus un, une quête des souvenirs.

Les radieuses

Elles sont belges, d’origines marocaines et nées en Algérie. Elles vivent à Bruxelles depuis plus de 40 ans et, pour la première fois, elles retournent sur les lieux de leur enfance. Fatima, Malika, Mokhtaria et Louisa nous entrainent dans leurs quartiers à Oran, ville radieuse. Par delà leurs retrouvailles se dessine, en filigranes, une Histoire algéro-marocaine. Un tabou qui n’en est plus un, une quête des souvenirs.

J'ai un trou dans le coeur et le vent passe au travers

« J'ai un trou dans le coeur et le vent passe au travers », c'est ce qu'a dit à Layla Nabulsi juste avant qu'elle ne la quitte, à l'encoignure de la porte, l'une des femme qu'elle avait interviewé en vue de l'écriture de ce texte. Elle a dit, « Tu sais, c'est comme si j'avais un trou dans le coeur et que le vent passait au travers. » De ce que vous allez entendre, rien n'est inventé, c'est seulement réécrit comme un choeur, le choeur des adultes abusés lorsqu'ils étaient enfants. Ce n'est pas l'histoire d'une personne, c'est une histoire collective.

Jusqu'à ce qu'il fasse jour

De quoi rêve-t-on quand on a 30 ans à Port-au-Prince ? Pour soi-même, pour l’autre pour le pays ? Quelle place occupe l’artiste dans un pays où tout pousserait vers d’autres priorités, plus criantes, plus nécessaires ? Avec quoi s’avance-t-on dans l’âge adulte dans un pays où l’on dit que l’on survit plutôt que l’on vit ?