Kill Bull, polar radiophonique RTBF
Beijing, quatre saisons sous la terre
De la rue, on ne voit rien, juste un escalier qui s'enfonce sous la terre. Là, vivent des anciens paysans venus de toute la Chine, nouvellement reconvertis en ouvriers de chantier. À la surface, ce sont eux qui bâtissent le nouveau Pékin. En sous-sol : des abris anti-aériens reconvertis en hôtels bon marché, quasi-insalubres, où pourtant leurs vies s'organisent.
Deux enfants de la Shoah
L'Ancien de Ganshoren
"on n'est pas des animaux : pornographie et sexualité en question"
Objectifs que je me suis donné avec ce documentaire: rencontrer les professionnels du milieu porno, les voir travailler et vivre dans un société qui ne les regarde que d’un œil à moitié ouvert. Entendre des consommateurs de pornographie se confier sur les heures passées devant l’écran et sur les interrogations, doutes et rêves que leur consommation éveille. Mettre en regard ces situations les unes avec les autres et laisser émerger les questions que cet ensemble pose. Aborder ce thème sans promouvoir ni lutter contre.
Anton et Quentin
Anton et Quentin, deux frères. Quentin n’a pas accès au langage et a été placé dans un centre par ses parents. Anton ne peut pas se résigner à l’enfermement de son frère autiste, il a mit en place un mode de communication où il démontre que son frère Quentin est un être à part entière, un sujet qui désire vraiment même si son accès au langage est extrêmement restreint.
(s)no(w)borders
Création sonore et radiophonique, 2006 / 47 min 26
Les flocons qui tombent ne font aucun bruit… Leur masse accumulée tapisse l’espace, l’unifie, y tisse un rideau d’isolation acoustique où seuls les pas qu’on pose laissent une trace sonore, éventuellement reconnaissable… Peut-on parler du son de la neige ? l’enregistrer ? l’imaginer si l’on n’y a jamais eu accès ? s’en souvenir ?
Pour le meilleur et pour le pire
Fred et Pat forme un couple très amoureux, mais se voient très peu durant la semaine en raison de leurs horaires de travail différents. Pour communiquer, ils s'écrivent chaque jour des petits mots. Doux au départ, ces messages virent peu à peu à l'aigre-doux, puis au vinaigre. Car les petits tracas de la vie quotidienne, mâtinés de jalousie, viennent leur empoisonner l'atmosphère. Au point que chacun finisse par envisager d'empoisonner l'autre. On assiste dès lors à une longue entreprise d'empoisonnement réciproque...