Biographie
Après avoir fait ses études à l'INSAS en mise en scène et radio, Guillaume Istace déploie son énergie dans la création sonore pour le théâtre (il a travaillé sur une cinquantaine de spectacles depuis sa sortie de l'école) et dans la réalisation de documentaires radiophoniques.
Il a réalisé une vingtaine de documentaires. Il s'est particulièrement attaché à interroger la question raciale aux USA, au travers de plusieurs opus : « Harlem 1997 », la série « Mood Indigo » avec « Face à l'homme blanc », et « Obama », mais aussi, plus récemment « Sur les traces de Harlem »... Il a aussi beaucoup exploré le collage de matériaux divers (archives, extrait de films, musiques...) au travers d'oeuvres comme son documentaire sur les films d'horreur « Radioscopie de la peur », mais aussi son hommage radiophonique au chanteur Prince « I hate snow in april », sa série de capsules sonores « 240 secondes » ou encore ses mixtape « La K7 de Guillaume ».
En 2003, il est lauréat de la Fondation Belge de la Vocation et reçoit le Prix SACD-SCAM du meilleur documentaire pour « 240 secondes ». En 2007, son documentaire « On n’est pas des animaux : pornographie et sexualité en question » a été sélectionné au festival international « Prix Europa » à Berlin.
En 2017, il fait également partie du collectif fondateur de l'ASAR, l'AsSociation des Auteurs, réalisateurs, producteurs Radio dont il est entre autre le secrétaire général.
Sa dernière création, « L'envol de l'école » est une série documentaire qui retrace l'aventure d'une bande de passionnés de pédagogie qui se lancent dans la création de l'école de leur rêve. Au travers de six épisodes de 25 minutes, « L'envol de l'école » immerge l'auditeur dans le réel des profs et des élèves et rend compte de la confrontation de ce projet utopique à la réalité du terrain.
On peut entendre ses travaux sur la plupart des application de podcast (Tootak, Majelan, Talkers, Spotify, Deezer...) ainsi que sur son soundcloud: https://soundcloud.com/guillaume-istace/
Depuis une dizaines d'années, une grande partie de son activité se déploie aussi dans la création musicale et sonore pour le théâtre pour des artistes tels que Benoit Luporsi, Sophie Bonhôte, Nathalie Mauger, Olivier Coyette, Frédéric Dussène, Valérie Cordy... il accompagne le travail de Jeanne Dandoy et crée les bande-sons de ses spectacles (« L'axe du mal », « Game over », « Hasta la vista Omayra »)
En 2010, il rencontre Agnès Limbos et se prend de passion pour le théâtre d'objet, il fait les bandes-son des spectacles « Mme Bovary », « Carmen », « Les misérables »,« Le pique-nique » et « Frankenstein » de la Cie Karyatides, « Conversation avec un jeune homme » et « Axe » (Cie Gare Centrale) ainsi que celle de "Silence" (Night Shop theatre).
Il donne régulièrement des stages avec Agnès Limbos sur la relation entre son et théâtre d'objet.
Parallèlement, il rencontre la Thibaut Nève et Jessica Gazon et suit de près leur travail. Il crée les bandes-son des spectacles « Toutes nos mères sont dépressives », « Terrain Vague », « V.N.A.P.T.D », «Synovie», « Les petits humains » et « Celle que cue vous croyez ».
Récemment, il a aussi créé des bandes son pour Héloïse Meire (« Dehors devant la porte », « Is there Life on mars »), Armel Roussel (« Rearview », « Après la peur »), David Strosberg (« Lettre à Cassandre »), Julie Antoine (« Désordre »), Florence Minder (« Saison 01 »), Régis Duqué (« Les voies sauvages »), la compagnie Still life (« No one ») Ilyas Mettioui (« Ouragan »), Raphael Bruneau «(« Qui est blanc dans cette histoire »)…