La Course

" – Tu n’en as plus ? De l’espoir, tu n’en as plus ? Tu es désespérée ?
– Non, pas désespérée. Rien que vieille."

Entre la joie de l’amour, la jalousie, les regrets, les relations des personnages de "La Course" révèlent l’intime de chacun. Et chacun s’avère trop petit pour ses aspirations, trop étroit pour la passion et engoncé dans un quotidien qui la refuse. Quelle lumière trouver ailleurs que dans les promesses du bonheur pour tous ? Si l’argent est ce qui les relie, que vaut l’amour à ce compte ? Comment les bras de l’un peuvent-ils être autre chose que la prison de l’autre ?
De ces portraits bougés, entre vrai et faux, ne resteront à la fin que des ombres portées sur un réel qui n’est plus qu’un décor.
Écrite dans une langue simple et puissante, "La Course" se déroule sous divers registres de narration qui restituent, à la manière d’un patchwork, chacun des protagonistes et marquent leurs différents « présents » comme autant de réalités désaccordées.

Finaliste Prix Rossel 2023

Critiques et recensions 

Le blog de J C Bologne

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Fiche

Visuel
Images
Année
2022
Édition
Onlit-éditions
Distribution
Dilibel
Diffusion
Dilibel

Extrait

On sortira, oui. Ça me fera plaisir, oui. Marcher dans les rues, courir avec elle, danser avec elle. Je danserai avec toi. Tu me montreras, comme quand tu viens à la maison et qu’on fait de la musique. Tu me diras pas comme ça. Je laisserai mes mains sur tes hanches. Tu me serreras contre toi, tu m’embrasseras devant tout le monde. Tu les regarderas en riant, tu recommenceras. Tu me feras l’amour par terre, sur la Grand-Place, entre les pieds des gens qui photographient le doré des façades.