Biographie
Maël G. Lagadec (1984, Paris) se passionne pour le son et l’image dès son plus jeune âge. Ses débuts en argentique lui permettent d’expérimenter les techniques traditionnelles de la photographie en noir et blanc. À 19 ans, il troque son appareil photo contre la caméra et obtient son diplôme en ingénierie audiovisuelle à Bayonne. Il fait ensuite ses armes en tant que caméraman à Bangalore en Inde et co-écrit un livre sur le handicap dans les campagnes indiennes.
Il tourne en 2005 son premier documentaire à Dakar dans le cadre d’un échange humanitaire. Il s’installe ensuite à Bruxelles et devient ingénieur vidéo pour l’émission culturelle belge 50° Nord (arte Belgique / RTBF) ce qui lui permet de rencontrer de nombreux artistes de la scène belge. Il choisit de s’éloigner du milieu de la télévision pour se rapprocher encore plus de ses passions artistiques : il approfondit ses connaissances en photographie grâce à Pierre Radisic pendant 4 ans à l’École des Arts d’Ixelles et entame un travail photographique sur le corps.
Entre les commandes et les travaux personnels, Maël continue à produire des œuvres photographiques et filmiques avec une esthétique saisissante. Durant quelques années, il parcourt l’Inde, le Népal, la Thaïlande, l’Ethiopie doté de son appareil argentique. Ces voyages au sein de cultures traditionnelles sont pour lui source d’une grande d’inspiration. Il alterne les commandes privées en réalisant des clips et en tirant les portraits de musiciens jazz de la scène Belge (Antoine Pierre, Manuel Hermia, Sal la Rocca, JP Estiévenart ...) mais aussi internationaux ( Archie Shepp, Jack White, Antonio Sanchez ...)
En 2012 à l’est de la Turquie, durant le tournage du documentaire « Chœurs en Exils » de Nathalie Rossetti, il réalise une série d’images remarquable sur les églises dévastées lors du génocide arménien. La série « At the mercy of fate » sera l’objet de plusieurs belles expositions sur Bruxelles. Il ouvre son studio à Bruxelles tout en étant professeur de Vidéo pour Canon Belgium. Il s’intéresse de plus près à la mode et travaille pour des créateurs, des magazines et des agences de mannequins tout en continuant la réalisation de clips et de photos pour le monde de la musique.
Soucieux de prêter son œil à des causes justes, il réalise en 2016 sous l’initiative de l’association Human Acts, un court-métrage de fiction dénonçant les violences sexuelles à l’Est de la RDC. Adapté d’un roman de Eve Ensler, « GIRL FACT» est actuellement sélectionné et primé dans de nombreux festivals autour du monde.
Aujourd’hui, Maël se tourne de plus en plus vers le monde du sens, il fonde en 2016 l’association Babelfish avec 4 autres artistes et co-réalise en 2017 sa première fiction radiophonique « La première fois que je suis devenu fou(le) », grâce au fonds d’aide à la création Radiophonique de la fédération Bruxelles-Capitale et le fonds Gulliver de la RTBF. Une œuvre subjective et immersive qui interroge sur l‘extrême lucidité d’un certain état de folie. ON DEATH AND LOVE , court-métrage produit en partenariat avec la fondation J. Krishnamurti de Californie suivra en 2018.