Biographie
« Il n’y a pas de "s" à Nicola. Parce qu’il est singulier. Parce que c’est un artiste entier. Avec sa musique comme outil de référence pour contrer la vulnérabilité, pour traduire la sensibilité. Ce qu’il fait, c’est du militantisme affectif. De l’électropop bourrée de lucidité. Jusqu’ici, ses titres exprimaient la recherche. Aujourd’hui, ils demandent s’il y a vraiment quelque chose à trouver. Rien de cynique ni de désabusé, mais une ouverture vers l’instinctif, l’organique. Une vision impressionniste du son et de ses traductions. Ses chansons sont des entités. De l’immatériel inspiré qui sort de l’analyse pour entrer dans le moment, l’instant, le sujet. Son inspiration, il la trouve dans un son, un mot, un rythme, un accord, conscient que ce qu’il va donner va forcément créer de l’intimité avec celui qui l’écoute, créant des ponts entre les domaines d'expressions, la mode, le théatre... La musique et lui, c’est une affaire de connexion. Une belle histoire qui commence au berceau, au sud de Bruxelles, avec pour bande originale le rock des années 80, puis les souvenirs marquants des années 90. Kate Bush, David Bowie, Björk, rien que des exceptions. De grandes figures intimidantes qui le poussent vers la rigueur. Après un premier EP aux ambiances 80's, c’est avec Antoine Gaillet (M83, Julien Doré…) - l’un des réalisateurs les plus en vue sur la scène musicale française novatrice – qu’il a fait grandir ce nouveau projet. Ce qu’on retient, c’est évidemment la qualité. Et chez lui, elle rime d’abord avec honnêté. »
Juliette de Bruxelles, Elle Belgique