Meurtres à Cogne-sur-la-Vieille

Un journaliste judiciaire, Jean-Jules de La Ray, est retrouvé mourant au bord de la mare aux Bouvreuils. Il a été agressé à coups de pierre. Les premiers soupçons se portent sur des délinquants dont le chef Titus, en prison, a été condamné grâce à l'enquête menée par ce journaliste.  Alors qu'il est dans le coma, un phénomène de décorporation a lieu ; son âme quitte son corps. Mais comme son enveloppe charnelle vit toujours, l'âme n'est pas autorisée à entrer dans les sphères célestes.

N'oublie pas que la vie t'aime

POURQUOI CE LIVRE? Nous sommes là où se fait notre histoire : au présent de notre vie. Sur cette voie aux étapes multiples, nous avons rendez-vous avec l’amour, avec la mort, avec la joie, la violence et la haine, l’amitié, la beauté, la bonté, l’ivresse, la folie, la sagesse, la solitude. La colère, l’ignorance et les passions. Nous ne pouvons que marcher. Marcher. Marcher. Jusqu’à ce que la mort nous emporte. Nous trébuchons, nous chutons, nous nous redressons, nous dansons,…tant que le souffle nous emporte.

Le vin, c'est divin

Un salon épuré, une cuisine superbement équipée et un cellier arborant un jéroboam à son sommet ! Le père trône dans son sofa, un verre de vin à la main ; pendant que la belle Maya, sa fille, prépare un somptueux repas ; pendant qu’un jeune homme se trouve à leur table. Le tout dans un décor calme et serein, sous un clair de lune qui ne demande qu’à briller.Le calme avant la tempête, l’entrée avant le plat principal... 

Le Bunker

LES NUITS SONT MORTES ET NUL NE CONNAÎTRA PLUS LE JOUR NAISSANT. Il faut transiger avec les éléments, le hasard, le temps, la fatalité. Le 21 juillet 2014, 217 personnes, assises côte à côte, à 10 mètres sous terre, écoutent avec attention les discours inauguraux de L’ANTRE ET DES ARTISTES, un espace culturel souterrain de béton, unique en son genre, avec son dôme-esplanade en damier, dont les cases codées multicolores, reproduisent le message suivant : ÉCLAIRE TA VIE DE LA COULEUR DES MOTS, ÉCRIS TON CHEMIN AVEC L’AUDACE DES ROIS, ÉLÈVE TON OUVRAGE SUR LE SOCLE DE LA PASSION, ET TU PRÉSERVERA

La Part Généreuse

Tu prends souvent des photos en pensant à l’autre, ce n’est pas un geste que tu fais pour toi. C’est un geste généreux, peut-être est-ce la part généreuse de ton art quand l’écriture elle, ne l’est pas. Tu te plies aux caprices des gestes artistiques, tu les acceptes – et les changements d’humeur qui les accompagnent. Tu es un artiste. Ta présence à Montréal pour ce festival en est la preuve.

La Matière des Rêves

J’’ai vécu plusieurs morts, j’’ai parfois vécu la même, répétée, multipliée. J’’ai passé des nuits blanches par peur des rêves ; il m’’est arrivé au contraire de me réjouir de retrouver l’’horreur de mes nuits, non par masochisme, mais pour ce que le rêve offrait de matière à la création.  (Laurent Herrou)

Les Bonheurs

Lui il a un enfant, ce qui fait de moi un beau-père. Je n’’ai pas à me plaindre. Il a un enfant, qui est un adulte, comme je suis un adulte, comme lui-même est un adulte. Lorsque nous marchons dans la rue, nous ressemblons à : des amis. Des relations de travail. Des cousins. Un oncle peut-être, des frères. Une famille. Je ne sais pas à quoi il faut ressembler. Je sais qu’’il y a des choses à annoncer et des choses à taire. Des bonheurs à célébrer et d’’autres à enfouir.

Cocktail

J’ai passé la porte des éditions Balland le 19 janvier 2000. J’étais seul, débarqué de Nice. Je pensais que ma vie allait changer. Je ne savais pas que les vies ne changent pas de cette manière-là. Je ne savais pas que la publication d’un livre ne change pas une vie : elle donne l’espace d’une seconde l’illusion que l’on est parvenu à quelque chose et que le monde vous entend. Mais le monde n’entend pas. Le monde vous trahit. Alors, me suis-je dit, quitte à souffrir, autant trahir le premier.

Femme qui marche

A l'hôpital où il travaille, Jean-Loup rencontre des hommes, qui meurent sous ses yeux. Sur la route, Antoine aussi a rencontré beaucoup d'hommes : maintenant c'est lui qui meurt, sous les yeux qu'on aurait pu croire blasés de Jean-Loup. Confrontés l'un à l'autre, une image s'impose : celle d'une femme impassible qui marche sans que rien n'entrave sa volonté ; à l'abri de sa chevelure noire, la femme qui marche annonce un événement, elle est porteuse d'un message. Question de gémellité : la vie de Jean-Loup débutera quand celle d'Antoine s'achève.