La Rapporteuse

La rapporteuse est une histoire d´amour qui se redit ses manques à travers le cheminement de deux mémoires à jamais séparées. Nos aspirations les plus profondes sont tenues en échec par des souvenirs paradoxaux dont le paradoxe crée l´obsession et dissout l´unité.

La chute des âmes

Une pièce construite autour de la musique. Trois manières de vivre la musique se dessinent au fil de biographies croisées : la vie du père chanteur, devenu tailleur, est le récit d'une blessure et d'une perte nostalgique de la musique, la vie de son fils luthier est un agir jouissif dans le présent de l'écoute et du geste de construire un instrument, la vie de son client, violoncelliste, est une pratique ascétique tournée vers son devenir. (P. Tison) Création en juillet 1994 au festival de Stavelot, dans une mise en scène de Pascale Tison.

Rwanda 94

Théâtre de l'ère scientifique qui allait nous faire prendre conscience qu'il s'agissait d'un génocide, en déjouant les faussaires qui n'ont pas manqué de réduire le massacre à une guerre ethnique entre Hutus et Tutsis, là-bas, loin, entre eux, que voulez-vous faire, c'est le destin… Il s'agissait de mettre les Européens en face de leurs responsabilités, de mettre à nu le rôle de l'Eglise, l'intervention désastreuse du colonisateur dans les manipulations de la haine raciale. 1994. Six ans déjà. C'est passé, c'est les autres, c'est pas nous? Justement pas.

L'Invisible

'L’invisible', mon frère c’est. Car étranger suis-je d’ici. Car arrivé ici de par la guerre chassé, de mon village chassé, de mon pays chassé. Et arrivé ici, me rendisse compte et compris que mon frère à moi, d’ici, les gens, ne pas voyaient. Car mon frère sorcier il était, et ici, invisible ! invisible ! Alors, sur scène de théâtre je viens et demandera : 'Mon frère, vous avez vu ?'

La Rapporteuse

Un dialogue croisé sur la mémoire de l'amour et ses contradictions, à la recherche des failles qui n'ont pu être dites et se disent dans le présent du théâtre. (P. Tison) Création en mars 1992 à la Maison de la Culture de La Louvière, dans une mise en scène de Pascale Tison. Prix Promotion Théâtre en 1988. Traduction en néerlandais par Martine Ketelbuters pour une dramatique radiophonique et en anglais par Anne-Marie Glasheen.