The End

The End est inspiré par le texte de Lecture on Nothing, conférence donnée par John Cage en1950 à l'Artist’s Club à New York. Il y livre un exposé particulièrement lucide sur le statut de l'art de son époque, non sous la forme proprement dite d'un manifeste mais par l'élaboration d'une réflexion précise sur notre rapport au sens.Joanne Leighton intègre le texte dans cette traduction à sa pièce The End qui est intimement liée à l'œuvre de John Cage et introduit un parallèle entre la poésie et le sens de ce texte/musique mais aussi un commentaire sur les différents états que suggère l’auteur.

drache

Drache, un solo folklorique belge de Julie Bougard Drache : (Belgicisme) Averse, pluie subite et torrentielle. Le solo s´articule autour d´une série de tableaux, de paysages de Belgique. C´est un voyage dans le plat pays. C´est également un spectacle qui sent la terre humide, les ballots de paille, les frites et la bière… Et c´est enfin toute une belgitude, dansée et jouée sur des airs de musiques de ducasse et rythmée par cette pluie constante qui arrose ce petit territoire.

Cloisons

Retrouvaiiles entre un frère et une soeur dans la maison familiale après des années de sèparations... Murmures inattendus... Les murs renferment encore leur secrêt... Le passé et le présent se confondent.

Cold Blood

Après le triomphe de Kiss & Cry mélangeant cinéma, danse, musique et bricolage de génie, Michèle Anne De Mey, Jaco van Dormael et Thomas Gunzig ont réussi le pari, un peu fou et risqué, de donner vie à une deuxième création. Pas une suite, pas un épilogue mais un autre voyage singulier… et la magie opère toujours ! Un spectacle accueilli triomphalement à sa création et tout au long de sa tournée !

Antigone

de SOPHOCLE. Traduction du grec ancien de Florence DUPONT (Editions de l’Arche). Ce personnage antisystème m'attire et m'interpelle, étant sensible à l'interrogation des discours normatifs et de la doxa dans divers domaines qui ont traversé ma vie : le judaïsme, la danse et l’art contemporains, la sexualité… Je questionne donc, tout comme Florence Dupont – intellectuelle fascinante dont j’utilise la traduction – cette idée qu’Antigone serait sympathique à nos yeux parce qu'elle aurait le courage de se révolter, et Créon antipathique parce qu'il aurait le pouvoir d'État.

Fractal

Et si nous n’étions pas seuls ? Et si nous trouvions des preuves d’autres vies dans le cosmos ? Ce fantasme d’une vie extraterrestre est le point de départ de Fractal. Voilà pourquoi Clément Thirion scrute les cieux en notre compagnie en attendant un signe. Pour combler l’attente, il expose, sous forme d’une conférence éclairée et débridée, notre troublante conquête spatiale, une façon de questionner l’altérité et d’aborder les notions de communauté. Mais Clément ne s’interroge pas seul, avec lui, 25 interprètes lancent un message aux éventuels habitants d’exoplanètes.

Nativos

Dans Hérétiques, la chorégraphe Ayelen Parolin utilisait le leitmotiv du triangle pour en développer les variations infinies. Avec Nativos, elle décline cette idée et propose une nouvelle fois une écriture chorégraphique répétitive, hypnotique et fulgurante, qui trouve sa force dans la précision du geste et la conquête de l’espace. Cette fois, elle s’entoure de quatre danseurs coréens et travaille avec la force qu’un groupe génère en termes de mouvement, d’énergie, d’écoute et de conscience des autres.