Formes

Le corps est une matière susceptible de se moduler sous diverses formes, des formes géométriques ou abstraites qui peuvent aboutir à de véritables architectures. Instrument primaire et précieux du danseur, le corps est capable d’exprimer et de codifier certains sentiments et états d’âme. Formes est une étude sur les différentes possibilités de représentation et de perception du corps humain, résultant d’un travail d’improvisation, de contact et de mise en espace avec 5 jeunes danseuses du Brabant wallon.

Utoglobia

Nos traditions seront-elles balayées par la mondialisation, comme autant de dessins éphémères dans le sable ? Ou les sillons qui constituent notre identité sont-ils suffisamment profonds pour résister à ce vent d'uniformisation ? Telles sont les questions abordées par Matteo Moles dans Utoglobia. Avec une approche résolument contemporaine, ses danseurs y explorent les rapports entre traditions et globalisation, dans une série de tableaux qui interrogent le public sur la place de l'individu dans un monde sans diversité. Réalité proche ou Utoglobia, c'est à vous de répondre...

Nuit sur le monde

Le monde est un bas-relief qui parfois se prend à respirer et à bouger ; des hommes et des femmes s’en détachent ou s’y confondent comme des figures de proue, des méduses épinglées, des êtres en suspension qui se libèrent du minéral pour dire l’abandon et l’appel. Et si tout se met en mouvement, c’est selon un trajet immuable, pour une traversée dépassionnée des passions… Nuit sur le monde forme un tryptique: Noli me tangere (« Ne me touche pas »), Ad mortem festinamus (« Nous nous hâtons vers la mort »), Sola sub nocte (« Sous la nuit seule»).

Les mariés

Dans une société de consommation telle que nous vivons, choisir n’as jamais été une tâche facile. Rêver l’amour unique et éternel serait-t-il une utopie ? Après la libération sexuelle et l’évolution des mœurs, quelle est la place de la fidélité dans notre société ? Faut-il succomber ou pas à la tentation ? Aimer plusieurs personnes en même temps, utopie ou possible réalité ?

Vietnam for two fishes

Au loin, un ailleurs, un lieu à quitter. Blanc, couvert de neige. Devant, un espace vide, à créer. Cerné de blanc et bordé d'eau. Un couple. Celui de l'origine. Il entame l'histoire. Engendre la mémoire. Transmet, perpétue. Charge la tradition. Enferme, s'enferme. En rit aussi. Ils quittent, avec quelques réticences, le lieu perdu sous la neige. Partent chargé. Pour se protéger, se rassurer. Ils ne peuvent tout lâcher. Une table Deux chaises Un poisson rouge Un bocal rond Un manteau noir Des bottines Quelques fleurs blanches Sur le tissu et dans la poche Une poignée de souvenirs.

Le corps et la mélancolie

Quatre couples dessinent une anatomie de la mélancolie : ils montrent le corps comme un objet de désir et de désillusion dont la nudité évoque la statuaire maniériste et les planches médicales, le jeu d’échecs et les étendues glacées. Leur mise en scène dépeint sans passion la finitude de la chair dont ils mesurent la force entêtante : la mélancolie se tient entre la mort et le désir ; elle est un désir qui se sait mortel.

Drink your wine in my glass

Au départ, pour Fernando Martín, l'envie de cette pièce est venue du besoin de creuser davantage son langage chorégraphique avec une interprète et complice de longue date, Sarah Piccinelli. L'envie était aussi de travailler sur la notion du deux, du duo, autour d'une idée simple et concrète: la rencontre-dualité.

Art!stik-Labor

“Afin de tester la réalité, nous devons la voir sur une corde raide.” Sur scène, onze artistes nous offrent un dialogue entre les relations humaines et la musique, qui vous ouvrira de nouvelles horizontalités et verticalités, jouant ainsi avec de l’acrobatie aérienne, de la contorsion et du théâtre physique. Direction artistique : Peter Helmut Lang, Patrycja Krupa, Jordi L. Vidal Chorégraphie/Mise en scène : Jordi L.