Biographie
Güldem Durmaz est né en 1971 à Paris.
Après une licence de Littérature moderne française (La Sorbonne) et des études de turc (Consulat) et anglais (British Institute), elle se forme aux Arts dramatiques (Théâtre de Chaillot et École Les Enfants Terribles).
Elle a travaillé comme actrice de cinéma et de théâtre à partir de 1994.
Elle écrit et réalise des films depuis 2001.
Son travail comprend, et mélange parfois, réalisation de films, installations vidéo, et spectacles en direct.
Ses films ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals internationaux, sur les 5 continents.
Ses courts métrages de fiction, tels que Şoför (Chauffeur) (2001) et Koro (2002), ont été sélectionnés et récompensés dans de nombreux festivals internationaux.
Koro reçoit la Prime à la Qualité de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2003.
En 2004, elle co-réalise Pour vivre, j'ai laissé avec Bénédicte Liénard et Valérie Vanhoutvinck. Le film est diffusé au Festival du Réel à Paris.
En 2011, elle réalise Ben/O (moi/lui), un documentaire expérimental sur l'artiste kurde transsexuelle Esmeray, projeté dans des lieux d'art comme Les Halles de Schaerbeek à Bruxelles, La Gaîté Lyrique à Paris, Les Subsistances à Lyon, le MuCEm à Marseille et le British Museum à Londres.
En 2016, elle réalise Ensemble ! un film multi-écrans sur les énergies renouvelables, projeté à l'intérieur du cube géant du Palais des Images du musée PASS à Mons.
Son premier long métrage, Kazarken - As We Dig, est sorti en salle en Belgique en 2018 après sa première au 34th Torino Film Festival.
En 2021, elle réalise Lazare, d'après Un beau matin de Marguerite Yourcenar, avec Denis Lavant. Le film démarre sa carrière au 40th FIFA, Festival du Film sur l'Art à Montréal.
Depuis 2002, elle conduit également des ateliers d'art vidéo à la Maison du Geste et de l'Image, centre d'art et d'éducation parrainé par la Mairie de Paris - et dans d'autres lieux d'art.
Elle développe actuellement son deuxième long métrage, Go-betweens.
Le travail de Güldem explore les liens entre la mémoire, la langue et la culture ou des identités transculturelles, qu'elle expérimente avec des acteurs et des non-acteurs, langages secrets ou inventés, espaces et situations réels et oniriques.
