Philippe Mariën, cut up suggestifs et explicites

Ses Cut-Ups visuels sont des dessins aux faux airs enfantins composés de figures aux attributs sans équivoque et explicites, ainsi que de tracés schématiques commentant méticuleusement des vignettes découpées et photocopiées : grande opération pour volatiliser l’ennuiTous ses papiers découpés et photocopiés se disséminent aujourd’hui en feuilles volantes sur les murs de l’atelier et sur son bureau pour constituer ses collections fétiches et ses atlas personnels évolutifs.

Thierry Tillier, No future

Avec ces successions d’imprimés ajustés, écornés, rognés, purs et impurs, ostentatoires ou circonspects, fragmentés ou circulaires, Thierry Tillier rend possible, autant par leur opacité que par les jours qui s’y exhibent, des orientations et des réorientations, toujours en brèches, tant pour lui-même que pour ses contemporains.

Les métamorphoses de Valfret

En fonction des séries, des fragments de textes viennent s’inscrire sur des images autonomes mais inclues dans un vaste projet narratif, distendu, aérien mais prégnant. Tracés au pinceau, emportés dans une graphie spontanée, irrégulière, comme des inscriptions sauvages et instinctives, les phrases se posent sur les dessins, s’étendent dans les compositions ou les sous-tendent.

Les métamorphoses de Valfret

En fonction des séries, des fragments de textes viennent s’inscrire sur des images autonomes mais inclues dans un vaste projet narratif, distendu, aérien mais prégnant. Tracés au pinceau, emportés dans une graphie spontanée, irrégulière, comme des inscriptions sauvages et instinctives, les phrases se posent sur les dessins, s’étendent dans les compositions ou les sous-tendent.

Les mots de Joseph Lambert

Joseph Lambert choisit chaque couleur pour aucune autre : concrètement, chacune d’elles se situe dans une boîte à crayons pour y retourner ensuite. Tout comme la littérature, corrélativement, l’alphabet constitue la première ressource maniée par tout auteur : il est sans pareille pour Joseph Lambert pour qui il représente la pièce ultime du jeu, à la fois aléatoire et dessiné. De la même façon qu’on ne choisit pas les lettres qui composent un mot, Joseph Lambert semble élire chaque couleur comme on pêche la bonne lettre pour un mot convoqué.

« Ce n’est que ça ? » Jean-Michel Bansart

A contrario de son indifférence apparente et de toutes les équivalences déconcertantes qu’il voit (et peut-être aussi grâce à leur bénéfice), Jean-Michel Bansart dessine, coud et peint avec un extrême dégagement autant de compositions soigneusement improbables avec autant de couleurs chèrement aléatoires. Le processus de dessin s’entame donc pour lui à chaque fois simplement : en apparence comme il enfilerait des perles ou dessinerait des poupées russes, une forme après l’autre, chacune encerclant l’autre ou lui succédant.