Biographie

Anna Ayanoglou est née le 21 décembre 1985 en France. Sa mère est vendéenne (mais pas que), son père est grec (mais pas que). Elle grandit à Paris, ce qui, Dieu merci, ne se sent pas trop. Après des études de russe, elle part vivre dans les pays baltes, d'abord à Vilnius, Lituanie, puis à Tartu, Estonie — une expérience à l'origine de son premier recueil, Le fil des traversées, paru en 2019 chez Gallimard. Son deuxième recueil, Sensation du combat, paraît chez le même éditeur en 2022.

Gardant une distance prudente avec son Paris natal, Anna vit à Bruxelles depuis 2014. Elle y construit son œuvre poétique et réalise « Et la poésie, alors ? », une émission qui donne la part belle aux littératures du monde sur les ondes de Radio Panik. Lors de ses lectures et performances poétiques mixées avec d'autres arts (arts graphiques / DJ / noize), elle expérimente sans relâche, avec toujours le feu de (faire) découvrir. Elle publie régulièrement des textes en revues, autre lieu fertile d'expérimentation — notamment La NRF, Europe, Dissonances, Radical(e)... — et en ligne, dans Fragile, Terre à Ciel...

Son prochain recueil, Appartenir, paraîtra au Castor Astral au début de l'année 2024.

2022

  • Écrit – Littérature générale

2019

  • Écrit – Littérature générale

Prix

2021

Prix de la première oeuvre en langue française de la Fédération Wallonie-Bruxelles

En récompensant Anna Ayanoglou et son recueil Le Fil des traversées, le jury salue la naissance d’une voix poétique originale et nouvelle présentant une belle ouverture d’esprit, un lyrisme renouvelé en plus d’une grande maturité du discours poétique.

2020

Prix SGDL Révélation de poésie

Dans [Le fil des traversées], Anna Ayanoglou décline en suivant une trame subtilement narrative les raffinements et les étapes d’une histoire d’amour qui est aussi celle d’un déracinement. Dans une langue qui allie la franchise du réel à la délicatesse de l’émotion, la jeune poétesse, familière des chemins baltes, entraîne le lecteur dans un voyage intime derrière lequel filtre sans cesse la lumière noire de la grande Histoire. Cette histoire des peuples dont le passé – soviétique en l’occurrence – ne se dilue jamais dans le présent, pas plus que la trace nostalgique d’un amour disparu ne peut s’effacer tout à fait.

Emmanuelle Favier, romancière, poétesse, administratrice de la SGDL 

Belazine