Petit guide de survie à l'usage du festivalier...

Publié le  07.05.2013

Dimanche soir s'est terminé le - fameux - festival du court-métrage de Bruxelles.
Après plus d'une semaine de films et de festivités, je me demande comment je tiens encore debout. D'où l'idée, tentant de percer ce mystère, de vous proposer un petit guide de survie afin, si vous le voulez, de parvenir à en faire de même l'année prochaine.

De ma propre expérience, pour bien réussir votre festival du court-métrage il vous faudra...

- un verre à la main - parce que c'est comme ça que ça commence bien...
- un sens de la persuasion - très utile quand, comme moi, on perd son accréditation dès le deuxième jour. Il vous permettra d'entrer malgré tout à toutes les projections, à force d'arguments tels que « je vous jure, je peux vous montrer mon programme, mon nom est dedans, on peut appeler ma mère, vous voulez voir ma carte SIS? »
- un sourire - face à toutes ces têtes que vous croiserez sans très bien savoir si vous les connaissez ou pas, on ne pourra jamais vraiment vous reprocher de n'avoir pas dit bonjour si, à la place, vous avez arboré le plus charmant des sourires. Aussi très utile dans la situation pré-citée, ou pour passer devant les autres au bar.
- un sujet de débat - qu'il tourne autour d'un film, d'une certaine élection, ou d'une pratique sexuelle quelconque, il égaiera vos soirées et pourra durer tout le festival, voire réapparaître l'année d'après pour ceux qui n'auraient pas été satisfaits de ses conclusions.
- un verre à la main - non seulement ça fait festif, ça occupe, mais, si vous arrivez à le boire lentement, ça évite qu'on ne vous réapprovisionne toutes les deux minutes. Ce qui peut vous épargner de finir la soirée en appelant par leurs prénoms tous les poteaux que vous croiserez sur le chemin du retour.
- un projet - parce qu'on vous posera au moins cent fois la question « qu'est-ce que tu fais en ce moment? »
- un sens de l'auto-dérision - nécessaire quand, par exemple, vous retrouverez votre accréditation dans votre sac le dernier jour du festival, ou quand votre premier contact avec un futur collègue de travail se fera dans un état tellement alcoolisé que vous l'insulterez en le prenant pour un gros lourd.
- un ami - ça vous tient compagnie aux projections, au chapiteau, ça permet d'avoir quelqu'un avec qui critiquer - tant les films que les gens -, ça vous jure que personne ne vous a vu pleurer à la fin de la soirée, et ça s'assure que vous rentriez entier jusqu'à chez vous dans toutes les situations évoquées. Plusieurs amis, c'est très bien aussi.
- un verre à la main - parce que c'est comme ça que ça finit bien...

D'ici-là, que la vie reprenne son cours normal et surtout... à l'année prochaine les festivaliers!

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